Il s’agit, ici, de lister de manière non-exhaustive, les principales origines animales des cuirs que l’on peut retrouver en maroquinerie.

LES BOVINS

Les peaux de bovins sont de grandes peaux denses et robustes qui ont des fibres serrées et solides. Leur grain n’est pas toujours très régulier et peut varier sur une même peaux.

• Le CUIR DE VACHETTE est l’appellation légale pour dénommer les peaux de bovins adultes. C’est le cuir le plus répandu et l’un des plus résistant. Mais c’est aussi l’un des plus irrégulier.
• Le CUIR DE BUFFLE désigne des cuirs de bovins adultes plus épais que le cuir de vachette, avec un grain plus grossier et des pores plus espacés. Ce sont également des cuirs plus dure du fait de leur épaisseur. Mal entretenu ils peuvent devenir cassant, mais nourrit régulièrement ils sont pratiquement inusable. Ils sont donc plutôt destinés à la sellerie, et coutent environ 15% plus cher que la “vachette”.
• Le CUIR DE VEAU est l’appellation pour les cuirs de jeunes bovins. Du fait de leur jeune âge, les peaux sont plus fines, plus souple, et ont un grain plus fin et plus régulier que celles des adultes. Mais, elles sont aussi plus délicates et plus fragiles. Elles coutent environs 20% de plus que le cuir de vachette.

LES CAPRINS

Les peaux de caprins, en toute logique, sont beaucoup plus petites et sont ainsi plus fines que les peaux de bovin. Ce sont des peaux très nerveuses et très fibreuses, qui combinent souplesses et robustesses. Elles sont sans équivalent pour supporter les mouvements sans se couper aux plis. Et leur grain est fin et régulier, avec des pores très serrés.

LES OVINS

Les peaux d’ovins ont des fibres peu serrées, elles sont donc très légères et procurent une très bonne isolation thermique mais elles sont aussi assez fragiles. Ce sont des peaux fines, douces et souples, avec un grain léger et poreux.

• Le CUIR DE MOUTON désigne les cuirs d’ovins adultes. Ils sont généralement plutôt destinés à la confection de blousons et manteaux d’hiver.
• Le CUIR D’AGNEAU désigne les cuirs d’ovins jeune. Ce sont des peaux légères, tres fines, très souples, et moelleuses mais très sensibles au rayures et aux frottements.

LES PORCINS

Les peaux de porcs sont lourdes, assez épaises et très résistantes. Leur grain est serré et très marqué.

LES EQUIDES

Les peaux d’équidés sont fermes, fines et tres résistantes. Elles sont également extensibles et non-poreuses, avec un aspect irrégulier et tres brillant. Elles également sont souvent présentées avec le poil.

LES CERVIDES

Les peaux de cervidés sont douces et souples. Celles de cerfs sont en plus extensibles et ont une fleur particulièrement résistante aux frottements et aux éraflures. Tandis que les peaux de daims ont, elles, une fleur tres délicates.

LES PEAUX EXOTIQUES

• Les peaux de CROCODILIDES (crocodiles, alligator, kaïman) sont tellement épaisses, dures et résistantes, avec des reliefs saillants, que la partie dos est inutilisable. On utilise donc, la peau du ventre, des flans et du dessous de la queue qui est plus fine et plus souple.
• Les peaux de SAUROPHIDIENS (lézards & serpents) sont résistantes, fines, souples et légère. La couleur et le motif des écailles varie selon les espèces.
• Les peaux d’ANIMAUX MARINS (requins, poissons, anguille, raie) ont toutes des caractéristiques (épaisseurs, résistance, souplesse, motif etc) diverses et variées.
• Les peaux d’AUTRUCHES présentent un relief unique laissé par l’implantation des plumes dans la peau. On utilise également la peaux de pattes d’autruches qui présente un aspect encore très différent.
• Les peaux d’ELEPHANTS, de KANGOUROU, de BATRACIENS, etc etc