L'INDUSTRIE DE LA MODE, DU CUIR ET DU LUXE DE NOS JOURS.

En 2017, l’industrie mondiale de la mode représentait environ 1 700 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une hausse de 4% par rapport à l’année précédente et la mode dite «responsable» en représentait seulement 5%.
L’industrie mondiale du luxe, quant à elle, représentait 262 milliards de dollars, soit 6% de plus qu’en 2016. Et selon une étude de Bain&Co. et d’Altagramma, datant du printemps 2018, son chiffre d’affaire en fin d’année devrait se situer entre 276 et 281 milliard de dollars, grâce à une croissance saine et continue tirée par l’augmentation des volumes plutôt que par la hausse des prix.

En France, d’après la Fédération Française de la haute couture et de la Mode et l’Institut Français de la mode, l’industrie française de la mode en 2017 représentait 150 milliards d’euro de chiffre d’affaire dont 33 grâce à l’exportation.  Et la part de la maroquinerie et de la chaussure été de 22 milliards d’euro.
Les deux leaders Français du luxe, LVMH et Kering comptent à eux seul 33 milliards d’euro de chiffre d’affaire et emploient 120 000 personnes dans le monde. Ils exportent 40 % de leur production et d’après plusieurs études 50% de leurs ventes sont faite grâce à la maroquinerie.

La filière du cuir, qu’en à elle, regroupe 94 000 entreprises et embauche 130 000 personnes, en France. Et, d’après le Conseil National du Cuir, elle représente 25 milliards d’euro de chiffre d’affaire dont 10,6% grâce à l’exportation. Ce qui fait de la France, le 3ème exportateur mondial de cuirs et de peaux brutes, ainsi que le troisième exportateurs mondial d’articles de maroquinerie. Ses principaux clients sont Hong Kong, les États-Unis, le Japon, l’Italie et Singapour.
Fin 2014, l’industrie de la tannerie française comptait un total de 19 entreprises, employant un peu plus de 800 salarié. Et le secteur a produit environs 13 millions de tonnes de cuirs tannés et 3 000 tonnes de cuirs finis de bovins et de veaux, toujours d’apres le Conseil National du Cuir.

 

L’INDUSTRIE FRANCAISE DE MAROQUINERIE DE NOS JOURS.

Grâce au prestige et aux savoir-faire des grandes maisons ainsi qu’à leurs bonnes performances, l’excellence française à une très bonne réputation à l’internationale. Le chiffre d’affaire, comme le nombre d’importation et d’exportation, ainsi que le nombre d’effectifs augmentent significativement depuis quelques années.
En 2016, toujours d’après le Conseil Nation du Cuir, le secteur de la maroquinerie française comptait 411 entreprises composées d’environs 19 700 salariés et a atteint la barre symbolique des 3 milliards d’euro de chiffre d’affaire, soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente.
Les deux principales régions qui compose cette industrie, sont l’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpe.
L’Ile-de-France représente à elle seule un peu plus d’1/4 des entreprises françaises de maroquinerie, avec 102 entreprises qui emploient 3040 personnes. C’est elle qui emploie le plus grands nombre d’ingénieurs (cadres, techniciens ou d’agents de maitrise) avec 2494 salariés pour la simple et bonne raison que la majorité des sièges sociaux est basé à Paris. Seulement 18% de ses effectifs, soit 546 précisément sont des artisans. Son chiffre d’affaire est de 1,6 milliards d’euros, ce qui représente un peu plus de la moitié de celui de la filière totale.
L’Auvergne-Rhône-Alpe, elle, recense seulement 61 entreprises, mais compte 3481 artisans et 2210 ingénieurs, soit un effectif total de 5691 personnes, et compte 306 millions de chiffre d’affaire.
Il est également intéressant de noter que les vingt-cinq plus grosses entreprises du secteur qui comptent plus de 200 employés représentent 82% du chiffre d’affaire total de la maroquinerie françaises et embauchent presque les 2/3 des effectifs totaux nationaux.