D’après le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales), le terme «maroquinerie» est issu du mot «maroquin» qui désigne une peau de chèvre ou de mouton, d’origine marocaine, tannée au sumac ou à la noix de galle.

Traditionnellement, la maroquinerie englobe l’ensemble de l’industrie et du commerce dit « de petits objets en cuir ». Sa définition reste vague quant à ce qui est appelé « petits objets ».

Cela dit, la maroquinerie se distingue de la sellerie, de la ganterie, de la cordonnerie, de la malleterie ou encore de la bourrellerie. Toutes ses disciplines utilisent, elles aussi, le cuir comme matière première mais chacune possède ses spécificités et ses savoir-faire propres. On peut donc dire par élimination, que la maroquinerie concerne la confection de tous les accessoires de modes fonctionnels tels que les sacs, les ceintures, les bracelets-montre ainsi que divers contenants tels que les étuis, les portefeuilles, les trousses, etc.

De nos jours, la maroquinerie ne se limite plus exclusivement à l’usage de cuirs et s’étend à l’usage de divers matériaux souples (tissus, plastiques, néo-matières etc).

L’histoire de la maroquinerie est donc étroitement liée à celle du cuir, ainsi qu’à celle de la mode et du vêtement.